Abécédaire F - le frontend
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Le frontend, c’est ce qui est visible pour un utilisateur ou une utilisatrice. C’est l’interface d’une application ou d’un site web, et qui doit s’adapter à son contexte d’utilisation. A partir de là, il y a une grande diversité : ça va d’un écran d’ordinateur portable à une télévision, en passant par une montre connectée, un smartphone, une tablette, etc. Pour chaque support il y a une infinité de possibilités : largeur et hauteur d’écrans qui sont différentes, le navigateur qui affiche l’interface peut être redimensionné, etc.
Dans un environnement digital, le frontend n’est pas contraint par des standards comme ce que l’on peut avoir pour de l’imprimé : il n’y a pas de A3 ou A4. On a donc une grande complexité à assurer le meilleur rendu dans toutes les situations.
C’est le frontend qui rend accessible ou non le contenu, parce qu’il le structure. Et cette accessibilité n’est pas liée qu’à la nature humaine de la personne utilisatrice : c’est aussi le frontend qui est responsable de rendre accessibles les informations aux robots en charge de l’indexation !
Le frontend n’est jamais que l’expression d’un design au sens large : penser une expérience utilisateur (UX), pensr aux rendus graphiques, visuels, esthétiques. Surtout, les développeurs et développeuses frontend sont souvent confronté·e· à des cas limites. En effet, on conçoit des designs un monde idéal : tous les titres font 120 caractères, les listes ont 10 éléments, etc. Et puis dans la réalité, un titre fait 725 caractères, ou 3 ; les listes peuvent ne pas exister ou être extrêmement longues ; etc. Il y a donc des ajustements à faire, qui sont nécessaires parce que la réalité s’éloigne du design.
Au-delà de l’accessibilité et de l’esthétique, on a aussi des préoccupations liées à l’optimisation de rendu (= vitesse d’affichage). On peut avoir le plus beau site, l’information la plus riche, si tout cela met très longtemps à s’afficher, l’expérience utilisateur sera mauvaise.
On peut se substituer au travail d’un développeur frontend. Pour prendre un exemple, c’est la même chose que la relation préfabriqué comparé au sur-mesure. L’intérêt des solutions préfabriquées, c’est qu’elles sont rapidement disponibles et mises en place, souvent à moindre coût. Le souci, c’est qu’elles sont conçues pour couvrir de nombreux usages, qui dépassent parfois largement les besoins réels d’un projet. Aussi, ces solutions ne prennent pas nécessairement en compte les problématiques d’optimisation ou d’accessibilité, chose qu’un travail sur-mesure fait.
